15 février 2013

De Toulaud à Soyons

Petite balade d'une dizaine de kilomètres dans la campagne du Haut Vivarais entre les villages de Toulaud et Soyons.



Difficulté : F
(Légende des difficultés sur la page "Cotation")                                                                                    *Avertissement*

  • Durée : 2H30
  • Longueur : 9.41 km
  • Denivelé positif cumulé : 137 m
  • Denivelé négatif cumulé : 150 m
  • Altitude maxi : 243 m
  • Altitude mini : 161 m

Téléchargement fichier GPS : Rando Toulaud-Soyons



Lien : non



 Un couple d'oies au lieu dit "Les Pins" entre Toulaud et Soyons

 Chevaux vers "Billoire" entre Toulaud et Soyons






 En noir et blanc

 

Hellébore fétide (helleborus foetidus)

Fleurs persistantes, l'hellébore fétide garde son feuillage vert foncé en hivers et fleurit même sous la neige. Ses feuilles dégagent une odeur désagréable (d'où son nom). Les hellébores sont toxiques, même sa cousine  l'hellébore noire ou rose de Noël qui est fréquemment cultivée comme plante ornementale.


Vue sur Portes Lès Valence depuis les hauteurs de Soyons


 Vue sur le Rhône au-dessus de Soyons

Soyons fait partie du canton de Saint-Péray

 La tour penchée de Soyons

 Datant du début du XIIIe siècle la tour de Soyons est l'unique vestige du château de Yons dont les fortifications furent détruites après leur prise par les troupes royales en 1629. 

La forte inclinaison de la tour est le résultat des démolitions inachevées qui ont affaibli sa base.

Ce château s'appelait Yons.

Les chaumières qui se groupèrent tout à l'entour, s'appelèrent Sous Yons ou Soyons


 Vue sur le massif de Crussol vue depuis la tour penchée de Soyons

Des travaux de consolidation récents nettement visibles (parties plus claires) atténuent aujourd'hui l'effet "fatale" de cette inclinaison.


 Elle est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques.


Pharamond Blanchard, La Tour penchée de Soyons, Voyages (…), Languedoc, tome 2, 1835, Gallica/BnF

Lithographie de 1835 représentant la tour penchée de Soyons 

 

 Vue sur Valence depuis la tour penchée de Soyons



 Le site de Soyons est un témoin majeur des grandes étapes de l'aventure humaine depuis Néandertal

jusqu'au XIIIe siècle (150 000 ans d'histoire).

Les grottes de Soyons, accessibles par le sentier botanique, occupent la façade Est du Serre de Guercy.

On y a reconstitué des scènes de la vie de Néandertal. 

 Vue sur le Rhône, le massif de Crussol, Valence et la tour penchée de Soyons depuis le point culminant (218 mètres) du plateau de Malpas.

Le Rhône et le pont des Lônes.

Les hellébores auraient été utilisées autrefois comme remède contre la folie (selon Pline l'Ancien).

Vue la dangerosité reconnue de la plante, la prescription devait être radicale.


 Vue sur le village de Toulaud depuis le chemin menant au lieu dit "Les Fondasses"


La commune de Toulaud est très ancienne ; la racine de son nom date du VIe siècle av. J.-C..

À l'époque préceltique, le mot « Toul » (tull) signifiait hauteur comme l'indique la situation topographique du vieux village. 

« Toulaud » est mentionné pour la première fois dans un écrit datant de l'an 940 après J.-C.

Durant des siècles Toulaud fut réputé pour sa poterie.



Trace de la balade en rouge


 

 Petite construction typique en direction de "La Grange" vers Toulaud.


Retrouvez DrômEscape sur facebook

1 commentaire :

  1. Et pourtant le roc de Toulau signifie toutes aures.
    Merci pour la photo de ma maison c'est la plus belle

    RépondreSupprimer